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Fabio Mitchelli © Mathieu Genon 6141 RET

Le loup dans la bergerie

(Inspiré de l'escalade criminelle de Michel Lambin)
 

Michel Lambin, né en 1950 dans la banlieue nord de Paris et surnommé le « berger de Caussols », le « Pougneur » ou le « berger du Milieu »1, est un tueur et tueur à gages français. Il aurait tué neuf personnes et tenté d'en tuer une dixième, entre 1983 et 2004.

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Biographie

Michel Lambin tue Michel Tasselli, un truand cannois et ami de sa compagne Nicole Rossi, le 21 janvier 1983 à Cannes. Son propre beau-frère, Kamel Guendouz dit « Marcel », le 13 juillet 1983, entre Paris et Meaux, dont la tête a été tranchée et cuisinée en autocuiseur2. Christian Lepage dit « le garagiste », ex-codétenu de Michel Lambin, tué le 18 octobre 1983, à Champigny-sur-Marne pour avoir perdu 100 000 francs au poker avec Lambin. Jean-Jacques Villey, ami du précédent, le 29 octobre 1983, à Crosne (Essonne), tué « à Paris en moto »3. L'Antibois Walter Barbay, le 23 décembre 1983, à Cagnes-sur-Mer.

Le 6 janvier 1984 à Villiers-sur-Marne, avant de succomber, Christian Salmon, représentant de commerce et nouveau compagnon d'une ancienne maîtresse de Lambin, a eu le temps de le désigner dans l'ambulance comme étant son agresseur. Mais Michel Lambin, défendu par Me Jacques Vergès, est acquitté en 1986 par la cour d'assises de Paris.

Entre 1991 et 1993, il s'installe à Plan-les-Ouates, sur le canton de Genève en Suisse, mais n'y restera pas pour des raisons, semble-t-il, financières.

À partir de 1993, il s'établit comme berger à Caussols, dans l'arrière-pays de Grasse, où il commence à vivre de l'élevage de ses bêtes et des produits de sa ferme.

En 2001, son ami, le braqueur Émile Fornasari s'évade par hélicoptère de la prison de Draguignan avec deux autres détenus, Jean-Félix Leca dit « le Corse » et Abdelhamid Karmous. Michel Lambin les accueille à Caussols où Jean-Félix Leca ainsi qu'un autre fugitif dénommé Farid Errachdi (également hébergé par Lambin) disparaîtront à jamais4. Nicole Rossi parle de la disparition de Jean-Félix Leca « tué d'une balle dans la nuque car avait assisté au dépeçage de Farid Errachdi et en était tellement retourné que Michel Lambin pensait qu'il parlerait s'il était arrêté ».

Émile Fornasari commandite à Michel Lambin le meurtre de Robert Ludi, 33 ans, un gardien d'école d'Antibes jugé trop proche de son ex-compagne. Robert Ludi est abattu dans sa voiture de deux balles le 6 décembre 2002. Michel Lambin et Émile Fornasari sont condamnés, en 2017, à une peine de réclusion à perpétuité, assortie pour Michel Lambin de 22 ans de sûreté5,6.

Après avoir avoué l'assassinat en juillet 2004 d'un repris de justice, Jean-Yves Guerrée, retrouvé enterré sur le terrain de Michel Lambin, mais sans les pieds « peut-être pour pas que son fantôme revienne », Michel Lambin, défendu par Éric Dupond-Moretti, est condamné en 2009 à 20 ans de prison, peine ramenée à 18 ans en appel en 2011. C'est alors la seule condamnation figurant sur son casier.

Son ex-compagne Nicole Rossi déclare que « Je sais que ça va paraître incroyable, mais il bouffait des morceaux de ses victimes, avec de l'ail et du persil, et il me disait que cela n'avait rien à voir avec la viande, que c'était d'une délicatesse »7. Le commandant de police Pierre Batty, chef de la brigade criminelle de Nice, corrobore les déclarations de Nicole Rossi se rappelant le témoignage d'une personne se souvenant d'avoir prêté sa cocotte-minute et de l'odeur pestilentielle qui s'était ensuivie.
 

Source Wikipedia

Écrivain français

Né à Vienne (Isère) en 1973, musicien et écrivain, auteur de thrillers psychologiques, romans et nouvelles. Il a signé « La trilogie des verticales » parue aux éditions Ex-aequo entre 2010 et 2012, dont « La verticale du fou », le premier opus de ce singulier triptyque, a été classé dans le top 3 des romans les plus téléchargés sur le territoire français en 2011 aux côtés de David Foenkinos.

Fin 2014, "La Compassion Du Diable", paru aux éditions Fleur Sauvage, sera l'un des coups de cœur du célèbre libraire Gérard Collard et sera rapidement encensé par la critique. Surnommé "le livre bleu", l'ouvrage devient rapidement un best seller.

 

"Dans ma tendre enfance, j’ai baigné très rapidement dans l’univers du cinéma puisque, intrigué par les films que regardaient mes parents le soir, je trouvais le moyen de me planquer et, par l’entrebâillement d’une porte, je visionnais clandestinement le film. Après avoir découvert le pot-aux roses, mes parents m’autorisèrent alors à voir des chefs-d’œuvre du cinéma français et américain. C’est ainsi que j’ai découvert les cycles du « cinéma de minuit », la fameuse « dernière séance » que présentait à l’époque M. Eddy et bien d’autres diffusions. J’ai ainsi pu me délecter des grandes fresques hollywoodiennes de l’époque ; les péplums, les grands westerns, mais aussi les policiers noirs des années cinquante. Bref, j’ai pris goût au cinéma avec peu à peu, un penchant pour les films à suspens et notamment ceux du grand virtuose du genre : Alfred Hitchcock. Le terrifiant "Psychose" est encore en moi, et la voix de Norman Bates résonne, tout autant que le cri de Janet Leight sous la douche... Le cinéma et mes lectures ont bien vite influencés mes textes. Puis viendra Shining, et plus tard David Lynch avec le film "Blue Velvet" ainsi que la série "Twin Peaks". Le choc surviendra également, quelques années plus tard, avec "Le silence des agneaux", adapté du roman de Thomas Harris, ainsi que "Seven" de David Fincher.
Absorbée lors de mes 14 ans, la lecture de Double assassinat dans la rue Morgue d’Edgar Alan Poe, fut pour moi un puissant déclencheur. "Les racines du mal" de Maurice G.Dantec viendra renforcer ce sentiment qu'un alien avait poussé en moi, et qu'il me faudrait le nourrir pour pouvoir le mettre au monde...

Chronique de "Une forêt obscure" par Gérard Collard sur France 5, dans le Magazine de la santé.

[Fabio M.Mitchelli/ ©Editions Robert Laffont-La Bête Noire]

Chronique de "Une forêt obscure" par Gérard Collard, à la librairie La griffe Noire
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